Qu'appelle-t-on l’eau potable ?

Si vous souhaitez analyser votre eau, il est probable que vous vous posiez la question : mon eau est-elle potable ?

En effet, si vous puisez l’eau de votre puits, ou que vous habitez à la campagne non loin d’une rivière, la question de la potabilité de l’eau naturelle est évidente. Mais comment savoir si l’eau est réellement potable ?

Comment définit-on une eau potable ?

L’eau potable est de l’eau douce considérée comme biologiquement et chimiquement saine et que l’on peut boire ou utiliser pour la cuisine sans être malade à court terme. Une définition assez vague, car les critères qui définissent une eau potable sont aussi divers qu’il existe de pays dans le monde et vont bien au-delà de la mesure du taux de pH ! On retrouve en effet plus de 60 critères que l’on peut organiser en 7 groupes :

- organoleptiques : couleur, odeur, saveur…
- physico-chimiques : pH, oxygène dissous…
- substances indésirables : nitrates, hydrocarbures…
- substances toxiques : arsenic, cyanure, cadmium…
- microbiologiques : coliformes, streptocoques…
- pesticides et produits apparentés : aldrine, dieldrine, heptachlore…
- eaux adoucies

Il est important de noter qu’une eau considérée comme potable n’est pas forcément totalement exempte de matières polluantes. C’est juste que sa concentration en matières polluantes est considérée comme relativement faible pour ne pas nuire à la santé des consommateurs. Seule une étude sérieuse sur le long terme permettrait de vérifier si l’eau définie comme potable est ainsi réellement sans aucun danger pour la santé humaine sur le long terme.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a édité en 2017 la 3e version des « Normes internationales pour l’eau potable », mais on se rend malheureusement compte en étudiant la qualité de l’eau que certains gouvernements n’hésitent pas à revoir régulièrement à la baisse les critères de potabilité. Ainsi l’eau potable aujourd’hui en France ne l’aurait pas été dans les années 1950 ! Science sans conscience…

Petit rappel : la charte européenne de l’eau

Il nous semble important de publier la Charte Européenne de l’eau :

1. Il n’y a pas de vie sans eau. C’est un bien précieux, indispensable à toutes les activités humaines.
2. Les ressources en eau douce ne sont pas inépuisables. Il est indispensable de les préserver, de les contrôler et, si possible, de les accroître.
3. Altérer la qualité de l’eau, c’est nuire à la vie de l’homme et des autres êtres vivants qui en dépendent.
4. La qualité de l’eau doit être préservée à des niveaux adaptés à l’utilisation qui en est prévue et doit notamment satisfaire aux exigences de la santé publique.
5. Lorsque l’eau après utilisation est rendue au milieu naturel, elle ne doit pas compromettre les usages ultérieurs, tant publics que privés, qui seront faits de celle-ci.
6. Le maintien d’un couvert végétal approprié, de préférence forestier, est essentiel pour la conservation des ressources en eau.
7. Les ressources en eau doivent faire l’objet d’un inventaire.
8. La bonne gestion de l’eau doit faire l’objet d’un plan arrêté par les autorités compétentes.
9. La sauvegarde de l’eau implique un effort important de recherche scientifique, de formation de spécialistes et d’information publique.
10. L’eau est un patrimoine commun dont la valeur doit être reconnue de tous. Chacun a le devoir de l’économiser et d’en user avec soin.

Comme souvent, il semblerait que nos bons hommes politiques soient dépassés par les événements…

La définition de l’eau potable par l’OMS

L’OMS publie des rapports, notamment sur la qualité de l’eau, qui est un enjeu international majeur.

Vous pouvez télécharger le rapport : Directives de qualité pour l’eau de boisson en cliquant sur le lien suivant :  https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/drinking-water-quality-guidelines-4-including-1st-addendum/fr/

Le rapport de 564 pages est quelque peu indigeste (sans mauvais jeu de mots), mais exhaustif. Il fait état de la connaissance actuelle sur l’influence des éléments bactériologiques, chimiques et radioactifs sur l’homme via l’eau de boisson.  

Critères de l’eau potable en France :

Sur le site internet du Ministère des Solidarités et de la Santé, on trouve un outil d’analyse du contrôle de l’eau potable : 

https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable

Après avoir sélectionné votre région et votre commune, le gouvernement donne un tableau d’analyse de l’eau. Bravo pour la transparence. A priori.

Nous vous présentons le résultat fait pour notre siège social, basé à Roubaix :

Les 63 critères de potabilité de l’eau peuvent se regrouper en 5 grands paramètres principaux :

Paramètres physico-chimiques

Ils prennent en compte les caractéristiques de l’eau, telles que :

- le pH,
- la température, 
- la conductivité 
- la dureté de l’eau…

Ils indiquent également les quantités maximales de certains composants tels que les ions, les chlorures, le potassium et les sulfates.

Exemple de quantités maximales exigées :

- Teneur en sulfate ≤ 250 mg/l
- Teneur en chlorure ≤ 200 mg/l
- Teneur en potassium ≤ 12 mg/l
- pH de l’eau : 6,5 ≤ pH ≥ 9

Paramètres organoleptiques

Ces paramètres qui prennent en compte la couleur, le goût et l’odeur de l’eau n’ont pas de valeur sanitaire directe, mais sont liés au confort de consommation : l’eau doit être agréable à boire, claire et sans odeur.

Paramètres microbiologiques 

Chasse aux microbes, virus, bactéries, et parasites ! Les paramètres microbiologiques recherchent les germes pathogènes à l’origine de maladies ou d’épidémies.

Paramètres des substances indésirables 

De nombreuses substances se retrouvent dans l’eau du fait des industries, de l’élevage ou de l’intensification des cultures, mais sont nocives pour l’homme. Ces paramètres recherchent les nitrates, nitrites et pesticides.

- Teneur en nitrates maximale < 50 mg/l
- Teneur en fluor maximale < 1.5 mg/l

Paramètres des substances toxiques

Certains micropolluants sont extrêmement toxiques et donc soumis à des normes très sévères, avec une teneur tolérée de l’ordre du millionième de gramme. Sont concernés : l’arsenic, le cyanure, le chrome, le nickel, le sélénium ainsi que certains hydrocarbures. De véritables poisons qu’il est impératif de ne pas consommer ! 

En conclusion sur l’eau potable

Une eau « potable » est donc débarrassée des bactéries et virus (le plus souvent à l’aide de chlore nocif à notre santé à long terme) et respecte des limites arbitraires et variables sur tout un tas d’autres paramètres (métaux lourds, chlorures, nitrates, fluorures…).

Vous ne pouvez donc pas être malade à court terme en buvant une eau officiellement potable ! Mais qu’en est-il du long terme ou des éléments non testés ? De plus en plus d’études scientifiques poussées montrent que les métaux lourds, les hormones, les résidus de médicaments, les résidus de plastiques et autres joyeusetés contribuent fortement au développement de multiples maladies après des années, voire des décennies de consommation d’eau potable, mais pas réellement saine pour notre santé.

Notre mission première est d’informer nos concitoyens et de leur proposer des solutions efficaces au juste prix. Nous prenons à cœur de partager nos recherches sur l’eau pour que de plus en plus de personnes soient informées – et surtout informées avec des données fiables, réelles. Nous avons l’impression que nos gouvernements nous manipulent. Il est en effet si facile de changer une norme pour que l’eau soit considérée comme potable, même si sa qualité a diminué… bien plus facile que de mettre en œuvre de vraies politiques d’assainissement de l’eau ou de protection de l’environnement…

Aussi avons-nous décidé de proposer des prix attractifs pour tous les articles vendus sur notre site, comme pour les kits de tests ou les tests que nous faisons effectuer par notre laboratoire partenaire. J’osmose est bien sûr une entreprise commerciale, mais une entreprise qui a à cœur de partager ses convictions et son implication au service de la nature.

Et c’est en protégeant la santé de chacun d’entre nous avec de l’eau saine que nous arriverons aussi à protéger notre planète, c’est du moins un bon départ !