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ACTUALITES
Nous avons parfois des actualités que nous présentons dans cette catégorie.
Sur le continent africain, aussi vaste et divers dans ses réalités, près de 320 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Dans cet article, nous allons faire un tour d’horizon rapide sur la situation de l’eau en Afrique et tenterons de montrer pourquoi l’osmoseur semble le système de filtration idéal.
L’Afrique dispose d’une quantité d’eau relativement importante en profondeur. Il s’agit notamment d’eaux « fossiles » très anciennes (plusieurs millions d’années), ne pouvant pas se renouveler. Ces eaux sont enfouies profondément, à plus de 50 mètres de profondeur ; elles sont difficiles d’accès.
La population doit donc se contenter d’eaux peu profondes, pouvant parfois ne pas être potable ou pas très bonnes pour la santé. Le manque d’infrastructures de distribution et d’assainissement fait que la consommation d’eau de surface naturelle est quasiment la seule option possible.
Il existe bien l’alternative des eaux en sachets largement produites et distribuées en Afrique Sub-Saharienne notamment, mais cette alternative pose deux soucis : la qualité de l’eau, et la pollution engendrée par les sachets en plastique. Nous y viendrons plus loin dans l’article dans l’expérience de l’osmoseur au Burkina Faso.
Les cartes ci-dessous montrent la profondeur des réserves d’eau souterraine. En Afrique du Nord, du Maroc à l’Égypte en passant par la Tunisie, l’Algérie, la Libye... l’eau est très profonde.
L’eau souterraine en Afrique subsaharienne l’est moins avec des profondeurs allant de 10 à 50 mètres (ce qui reste malgré tout inaccessible à un villageois burkinabé par exemple). En dessous du rift, les zones sont plus éparses avec une grande partie de l’eau à plus de 10 m de profondeur.
La deuxième carte est plus parlante, elle montre le taux d’approvisionnement en eau potable des villes. Dans la zone rouge, qui colore la grande majorité de la carte, le taux est inférieur à 65 % de la population totale. Cela signifie simplement qu’une grande partie des Africains n’ont tout simplement pas accès à l’eau potable quotidiennement!
Ci-dessous, des photos prises en 2018 à Ouagadougou au Burkina Faso par un membre de l’équipe de OJA SOLUTIONS (société éditrice du site www.josmose.fr), lors d’une mission d’étude d’un projet de filtration d’eau. Nous avons pu constater de visu qu’une partie de l’eau en sachet n’était tout simplement pas filtrée et était simplement l’eau du robinet distribuée par ONEA, hyper chlorée...
La photo ci-dessus montre les déchets de l’eau en sachet. Les consommateurs jettent à terre le sachet restant. Produisant ainsi une pollution extrêmement dommageable. Il existe cela dit des alternatives biodégradables, mais il n’en reste pas moins vrai que la pollution est aussi visuelle !
Il est très difficile de différencier les marques d’eau en sachet, car c'est logique, toutes vantent l’eau pure qu’elles produisent... La différence se joue alors sur l’ancienneté de la marque, la beauté du packaging et de façon plus pragmatique, le fait d’être là au moment où les personnes cherchent de l’eau...
L’eau en sachet reste des heures, des jours durant en plein soleil. Quand on sait que le plastique se détériore et peut se retrouver dans l’eau...
Marc a testé l’osmoseur dans une case africaine en ville à Ouagadougou.
Comme vous le voyez sur la photo ci-dessous, l’osmoseur domestique a été branché sur l’arrivée d’eau de la cour, il permet à la famille utilisatrice de purifier l’eau de ONEA, de ne plus avoir à consommer de l’eau en sachet, et d’améliorer leur santé en n’ingérant plus le chlore qui est ajouté à forte dose d’eau l’eau ONEA.
L’eau rejetée est utilisée pour la vaisselle, aussi aucune perte d’eau n’est à déplorer.
L’expérience a montré cependant qu’un osmoseur à pompe est nécessaire comme le Classicos, ou alors, il faut rajouter la pompe booster au système.
L’osmoseur domestique semble idéal : eau de haute qualité, installation déplaçable facilement... Les inconvénients sont la nécessité d’avoir une pression suffisante, ce qui induit un besoin d’électricité, et le fait que le débit est relativement faible.
Selon nous, l’idéal serait d’utiliser des osmoseurs professionnels par quartier et ainsi créer non plus des zones de stockages d’eau en sachets, mais des lieux de vente d’eau pure produite à la demande. En plus de résoudre le problème sanitaire, cela créerait de l’emploi. Si une ONG ou une association veut expérimenter l’idée dans un pays africain, nous serons heureux de les aider par notre savoir-faire.
L’eau osmosée peut également être produite de manière industrielle.
L’installation ci-dessous utilise la technologie d’osmose inverse. (photo prise au Burkina Faso en 2018).
Pour tout besoin d’osmoseur industriel pour la production d’eau en sachet ou en bouteille, veuillez envoyer votre analyse d’eau et votre besoin en début à l’adresse [email protected], nous étudierons votre demande et vous aiderons à organiser la logistique.
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